Les escarpins à talons aiguilles ou à talons hauts stables ! Ils sont toujours présents dans la garde-robe de chaque fashionista. Ces chaussures donnent de l'élégance à une femme, et elles sont toujours actuelles pour n'importe quel événement : qu'il s'agisse d'une soirée de gala ou d'un rendez-vous d'affaires.
Les prototypes des premières chaussures à talons sont apparus en Europe au Moyen Age. Ils s'appelaient chopines, à Venise on les appelait zoccoli (sabots), et représentaient des plates-formes hautes, parfois jusqu'à 20-50 cm. Ce sont les courtisanes et les aristocrates qui portaient ces chaussures pour ne pas salir le bas de la robe, puisqu'au Moyen Age il n'y avait pas d'assainissement et les rues de l'Europe étaient remplies de boue et d'eaux usées.
Gravure espagnole, 1540, dames en chopines
Chaussures à plate-forme haute, Italie, période de la Renaissance
Chopines italiennes, XVI siècle
Venise, XVI siècle, chopines élégantes ornées de perles et de velours
Les chaussures à talons sans plate-forme sont apparues au XV siècle. Initialement, ce sont les hommes qui les portaient. Les historiens supposent que la mode des talons de femmes est apparue en Italie, et ensuite c'est Catherine de Médicis qui l'a amenée en France. On croit qu'en 1533, la future reine féroce a commandé des chaussures miniatures à talons et à bouts pointus allongés chez un artisan florentin pour sa cérémonie de mariage. L'artisan ingénieux a enlevé la lourde plate-forme en bois et l'a remplacée avec un talon. La reine d’Angleterre Elizabeth I portait aussi des chaussures pareilles.
On appelait ces chaussures pompes - escarpins.
À la fin du XVII - début du XVIII siècle, les chaussures à talons hauts et assez minces ont sûrement fait leur entrée dans la mode européenne. Pour marcher confortablement avec des talons, les dames et les messieurs portaient une canne spéciale. Cela tombait même dans l'absurde : les rois et les empereurs publiaient des décrets spéciaux où on déclarait le rapport entre la hauteur du talon et l'appartenance à une caste - plus haut est le talon, plus noble est son porteur.
Chaussures d'une dame noble, 1710. Talon en bois, semelle en cuir, satin.
Chaussures de l'impératrice Catherine I, 1725-1727.
Chaussures sabots de l'impératrice Catherine II la Grande, 1770. Soie, cuir.
Chaussures de mariage de l'impératrice Catherine II, milieu du XVIII siècle. Décorées de brocart et de soie.
À la fin du XVIII siècle, après la Grande Révolution française, une sorte de protestation contre l'aristocratie commence et par conséquent les chaussures à talons hauts disparaissent de la mode pour une longue période de temps. Et c'est seulement à partir du milieu du XIX siècle que les chaussures à petits talons réapparaissent.
Chaussures de femmes, deuxième moitié du XIX siècle.
Chaussures de l'impératrice Maria Feodorovna, années 1880-1900.
A partir du milieu du XIX siècle, les chaussures à talons étaient obligatoires dans la tenue vestimentaire féminine à la cour d'Angleterre. Le dessus de ces chaussures était fabriqué en tissu. Dans la langue anglaise, jusqu'à présent, il reste le nom ancien des escarpins à talons "court shoes" - "chaussures de la cour".
Court shoes, Europe, XIX siècle. Matériau : cuir.
Au XX siècle, la forme des escarpins change considérablement. Le talon devient plus droit et plus haut.
Chaussures de mariage, début du XX siècle
Chaussures, années 1920
En 1955, le designer français Roger Vivier crée un modèle de chaussures avec un talon de 8 centimètres et un bout pointu qui est d'actualité jusqu'à ce jour.
Cependant, les chaussures à talons aiguilles sont devenues populaires grâce au designer italien Salvatore Ferragamo qui a créé le supinateur et le talon de 10 cm.
La célèbre actrice hollywoodienne Marilyn Monroe disait qu'elle devait sa popularité aux escarpins à bouts pointus et à talons hauts qu'elle a mis pour la première fois dans le film "Certains l'aiment chaud" après lequel elle a tout de suite conquis le monde par son allure élégante.
auteur Myshlennik Eugenia
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